Synopsis
Moonee a 6 ans et un sacré caractère. Lâchée en toute liberté dans un motel de la banlieue de Disney World, elle y fait les 400 coups avec sa petite bande de gamins insolents.
Ses incartades ne semblent pas trop inquiéter Hally, sa très jeune mère. En situation précaire comme tous les habitants du motel, celle-ci est en effet trop concentrée sur des plans plus ou moins honnêtes pour assurer leur quotidien…
Que de couleurs dans cette banlieue où résident les oubliés de l’Amérique.
Paradoxe.
Façades repeintes en rose flashy et structures en plastique.
Ces artifices tentent de masquer la pauvreté de ses locataires aux touristes venus de loin. Ces derniers cherchent à s’anesthésier grâce la magie de Disney mais il arrive qu’ils se retrouvent par erreur, bagages à la main, déposés par un taxi à l’entrée d’un de ces motels où vivent des familles à l’année.
Ces artifices tentent de masquer la pauvreté de ses locataires aux touristes venus de loin. Ces derniers cherchent à s’anesthésier grâce la magie de Disney mais il arrive qu’ils se retrouvent par erreur, bagages à la main, déposés par un taxi à l’entrée d’un de ces motels où vivent des familles à l’année.
Dernière chance pour ces familles. Sinon c’est la rue.
Ces fameux motels populaires dans les années 40 qui symbolisaient le voyage, la voiture, le mouvement…
Nous sommes aussi loin de la Beat Generation…
Ce film est violent par son réalisme. On se prend en pleine face la dureté et les travers du capitalisme.
Et en même temps j’ai beau me dire que ça se passe là bas, cette démesure…
En arriverons-nous à ce point en France ?
En arriverons-nous à ce point en France ?